"El Niño de la Palma," enhorabuena.

Année; 1915.

Votre Groupe; Habitants.

Métier ; Matador de Toros.

Famille; Mon père est un cordonnier, à Ronda. Il possède une petite boutique de chaussures qu'il a appelée 'La Palma' et qui, de fait, m'a donné mon surnom à force de jouer devant cette dernière. J'ai deux frères, Antonio et Rafael, mes deux petits frères Novillos. Ils ne songent pas à l'Alternative, pas depuis que je l'ai prise et préfèrent me laisser l'honneur d'être le toréador de la famille. Ma mère, je ne lui ai plus parlé depuis 1915, en plein milieu de la Grande Guerre. On s'est quitté sur des tons durs, elle avait d'abord refusé que j'aille de mon plein gré sur le front, et quand j'ai décidé de me libérer dans l'art de la tauromachie, elle m'a claqué la porte au nez. C'est comme si elle n'avait jamais existé, de toute façon, elle a toujours été là pour mes frères, mon père s'étant occupé de moi depuis ma petite enfance. Que je réussisse à Séville, et maintenant à Madrid, ça ne l'intéresse pas. Le jour où je couperai le Rabo à un taureau, elle viendra en criant qu'elle est fière d'être ma mère, mais franchement, je ne tiens pas à l'accueillir les bras ouverts. Rafael et Antonio me suivent dans ma carrière et m'accompagnent pratiquement partout. Rafael a été quelques mois mon valet d'épée, mais quand il s'est amouraché de Gabriella, il a laissé la place à Juan, un petit garçon qui n'avait rien d'autre comme but dans la vie et qui respirait pour être valet d'épée. Je les vois de moins en moins, mes frères et mon père. Surtout à cause du Gouvernement qui a coupé les communications, et de mon métier.. Ils me manquent.

Apparence physique ; Physique. Que dire ? Cayetano est quelqu'un avec un regard bleu comme la mer, envoûtant et profond. Il en dit plus que son visage, et lui seul témoigne des moments difficiles qu'il a passé. Il a des sourcils garnis, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, ils ne sont pas trop gros, juste, garnis. Il est plutôt beau garçon, également. Il est costaud, fait plus que son âge, là, à 21 ans. Il est grand, autour du mètre quatre vingt cinq. Il a des rouflaquettes peu marquées le long des joues, et, en effet, il a les cheveux noirs de jais. C'est un trait extrêmement commun en Espagne, les cheveux noirs. Et il n'échappe pas à la règle. Il est à l'aise aussi bien dans un costume officiel, avec la cravate nouée autour de la gorge, aussi bien se sent-il entier, vivant et vrai dans son Trajes de Luces, ou son Costume de Lumières. Ces costumes qui n'ont pas changé depuis le 17e siècle et qui ne changeront pas de si tôt en plus. Que dire de plus ? Juste, qu'il ne passe pas plus de deux minutes devant sa propre frimousse en se regardant dans le miroir le matin, après s'être levé.

Défauts & Qualités; Défauts et Qualités. Il y en a plein, des deux côtés. A vrai dire, le plus rapidement, ce serait d'énumérer en catégories. Sans la peur, on ne connaît pas le Courage. Oui, Cayetano a peur de temps en temps. Lorsqu'il sort de la chambre d'hôtel et qu'il se retrouve seul avant d'aller à la Plaza de Toros, il a peur. Il sait qu'il ne reviendra peut-être pas. Mais il est courageux, toujours reprendre la Muleta (étoffe rouge) pour continuer le Ballet avec le taureau. Il est sympathique, et toujours prêt à se sacrifier pour quelqu'un qui en aura plus besoin que lui. L'argent ne symbolise rien pour lui, et son salaire ne s'élève jamais. Il est cependant assez égocentrique, pas dans le sens 'c'est moi le meilleur', mais a toujours beson de s'extérioriser. S'il a vécu récemment quelque chose, il a besoin de le partager avec quelqu'un d'autre. Il est un charmeur, et aime beaucoup les femmes. Et il sait qu'elles l'aiment en retour. De l'autre côté, Cayetano est quelqu'un de très particulier vis à vis de la guerre et du Gouvernement. Il a participé à la Grande Guerre (14-18 ), et n'oubliera jamais les cris qu'il a entenus pendant son service. S'il n'apprécie pas du tout le Gouvernement, il ne semble pas très actif dans la lutte. Il paraît blasé, comme ça. Il est vrai, qu'il n'y fait pas grand chose, mais en étant Matador, il se rapproche des grands. Festivités, et tout le patatrin. Il pourrait être un bon espion, si on lui demandait un jour.. Peut-être qu'il accepterait. Il est très difficile à cerner. Généralement, les matadors le sont. Après tout, comment pourraient-ils vivre une vie comme la leur ? Cependant, avec ce mutisme marquant, il est une véritable boîte à secret, et vous pouvez être sûrs que sous la torture, il ne dira rien. Il s'est déjà fait encorner plus d'une fois, dans la cuisse, le bas ventre, jeter en l'air par des taureaux et piétinés par ses derniers, il ne demande même plus de morphine pour les opérations. Alors, la torture.. Tant qu'on ne lui enlève pas sa Tauromachie, qui est toute sa vie, sa raison de vivre, l'air qu'il respire, il est comme ça. Mais le jour où on l'empêche de toréer, ça va barder..


Arrivée a Madrid ; 1915, recrutement de l'armée pour la Grande Guerre. Il est resté à Madrid après afin d'intégrer l'école de Tauromachie après avoir passé sa petite enfance dans celle de Ronda, et est maintenant un Matador logeant à Madrid et assez connu dans ses rues.

Prénom ; Christine.

Âge; 16 ans.

Que penses-tu de Cenicitas; C'est un forum innovant, superbe et qui mérite te fonctionner, il est absolument sublime.

Fréquence de connexion; Je dirai 3/7 au petit minimum, je suis souvent sur l'ordinateur, mais l'été étant en train d'arriver, ça risque de baisser, donc je n'inscris pas trop dans le contrat

Multicomptes ? Nope.

Mot de passe ? Toréador (mdr XD)

Avatar utilisé ? Cayetano Rivera Ordoñez, l'arrière petit fils du personnage que je joue..
Par contre, j'ai modifié la date de naissance de Cayetano Sr (le personnage, inspiré d'un vrai môssieur), parce que si on reste dans le réel, il n'aurait même pas pris l'alternative encore (il l'a prise en 1925), et donc il aurait que 16 ans, je l'ai vieilli à 21 ans, jusqu'à son alternative, qui fait de lui un toréro 'adulte' (pour les non-connaisseurs xD) et pour sa confirmation d'alternative (qui certifie qu'il veut être toréro officiellement, après son alternative.. xD)

Histoire; Le souffle chaud de l’animal le frôle alors qu’il s’écarte rapidement. Il tend à nouveau l’étoffe rouge devant lui, s’étire, laisse la puissance animale suivre le tissu, valsant avec la nature brutale. Valser ainsi, il en a rêvé depuis qu’il était un gamin. Il a grandi dans le milieu, et ne respire que pour cela. A nouveau la charge de la bête Noire, la légende noire. Cette bête descend des Miuras, légendes éternelles depuis 1849. Délicatement, il se redresse, laisse la Muleta tomber au sol, prend le tissu dans la main gauche, arque son dos et se retourne devant l’œil vigilant de la bête. La passe cambiada par l’arrière, il en est un spécialiste. La concentration se lit sur son visage. Il est sûr de ce qu’il fait, il n’entend pas les exclamations du public lorsque la corne frôle sa cuisse. Il se replace, étire l’animal sur toute sa longueur, inspire profondément. Il est concentré. Dans sa bulle. Il n’a cependant pas toujours été ainsi. Non, il y a quelques années il était sur le front. La Grande Guerre qu’ils l’appelaient. Il en a réchappé de peu, renvoyé à l’arrière pour une blessure dans le poitrail qui a manqué de peu le cœur. Il est un fier Espagnol, et jamais le sang andalou, il ne le trahira. Quitte à être torturé, découpé en morceaux petit à petit, il ne renoncera jamais à sa patrie. Jamais. A nouveau, la bête bifurque, frôle le ses jambes, mais il ne bouge pas d’un pied. Il murmure un ‘Mira, toro’ à l’intention de la bête avant de se redresser. Il ramène la muleta dans ses bras et se tend pour montrer sa domination de la bête après une série de passes longues, étirant l’animal pour lui baisser la tête. Les échos de la guerre dans son esprit, toutes ces morts, toutes ces blessures. Il n’avait même pas su pourquoi il se battait, quand on était venu le chercher. Il était jeune à l’époque, en 1915. A peine 13 ans. Ils étaient venus l’arracher à sa famille, pour le préparer. Il fallait des jeunes. Il n’est parti au front qu’en 1918. Il s’est battu pour sa patrie. Avant d’être cruellement blessé.

Il s’avance vers le Callejon, va chercher son valet d’épée qui lui tend l’estoque. Il échange les deux épées, prends la plus lourde des deux, celle qui signera la mort du Miura en face de lui. L’arène entière retient son souffle. Il lui arrive de rater. Cette fois, il ne doit pas rater. Il y a des hommes importants du gouvernement dans l’arène, il doit les captiver jusqu’aux derniers moments. Il a posé lui même les banderilles. Il a fait son mieux avec la muleta. Maintenant, l’estocade doit être réussie. Il se place, ferme les antérieurs du taureau en le replaçant. Lui fait baisser la tête. Il se redresse, tend l’épée des trois kilogrammes à bout de bras. S’affirme avec un ‘Hey…’. Doucement. Il agite l’étoffe rouge, le taureau charge et la lame s’enfonce En la Cruz. Il s’agite, laisse tomber le tissu rouge, chasse les peons de la main, frustré qu’ils viennent agiter les capes roses sous le nez de la bête. Il s’étire vers l’avant, se place devant le museau du taureau et pose sa main sur le front de ce dernier. Il chancèle, doucement. Puis tombe. Cayetano se redressa et se tourne vers l’arène, vers le public. Son costume or et blanc est marqué par le sang de la bête à cause de la valse qu’il vient d’exécuter avec elle. Il sourit, il a fait une faena magnifique. Pas d’avis. Dans le temps imparti. Le public agite des foulards blancs. Un coup d’œil vers la présidence. Deux foulards blancs pendent, et un autre bleu, pour la vuelta posthume du toro qui a fait preuve de bravoure face au toréro. On lui découpe les deux oreilles, et pendant le tour d’honneur, Cayetano suit la bête de plus de 600 kilogrammes, en lui rendant hommage. Il pose sa main sur le flanc de la bête et murmure une prière à la Sainte Vierge et à ses saints. Puis il se redresse, observe l’animal tiré dans le toril, et entame à son tour son tour d’honneur. Bouquets de fleurs, vestes, chapeaux, billets aussi. Un sourire implacable sur le visage, il est serein. Arrivé devant la présidence, il salue. Il arrive devant les membres du gouvernement, assis dans les tribunes en haut du toril. Il y a une fillette, habillée selon la coutume. Il lui envoie l’un des deux cartilages, garde l’autre pour lui. Il se baisse, prend du sable de l’arène et le porte au cœur. Il sourit. Il sortira en triomphe. Certain. Par la porte de Madrid. Son sourire ne fane pas. Il ne peut s’en empêcher.

Il y a quelques années, personne n’aurait cru à ce triomphe. Il est venu tard à l’école de Tauromachie. Il a appris vite, a maîtrisé toutes les passes très vite. Et il a pris l’alternative à 19 ans, puis l’a confirmée à ses 20 ans. Il y a à peine un an. Et il sort en triomphe par la plus grand arène de l’Ancien Continent. Son père, ce marchant de la Palma. Ses frères, ses novilleros. Il les aime. Comme il aime Madrid et l’Espagne.

Olé.

vivir sin torear, no es Vivir.